Quelque chose du monde - Anne Moreau et Licia Cicala

​Amelie Maison d'Art a le plaisir d'annoncer la nouvelle exposition Quelque chose du monde qui présente les œuvres récentes d'Anne Moreau et Licia Cicala .

​Vernissage

​Jeudi 7 novembre
18h00 - 21h00

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​A propos des artistes

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​ANNE MOREAU

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Née en 1948, Anne Moreau a suivi, à Paris, l’enseignement des écoles des Arts appliqués, des Arts décoratifs et des Beaux-Arts. Elle expérimente la peinture à fresque et opte pour la toile libre sans châssis qui deviendra son support privilégié, remplacé ensuite par la toile géotextile. Elle voyage sur les rivières et canaux à bord du Pick-au-Vent, la péniche dont la cale est atelier de peinture, puis s’établit dans une maison éclusière sur le canal latéral de la Marne. Depuis 1998, elle vit en Charente où elle a bénéficié de l’aide à la création d’atelier du Ministère de la culture DRAC Poitou-Charentes.

​Ses œuvres ont été présentées en France – notamment dans les Musées de Dieppe, Nemours, dans les CAC de Saint Brieuc, Mulhouse, Troyes, Belfort – et à l’étranger : Hollande, Suède, Etats-Unis, Italie, Portugal.

​Ses œuvres sont présentes dans les collections publiques en France et à l’étranger : FRAC Haute-Normandie, FRAC Franche-Comté, Collection contemporaine BNP, DOW Gand, DOW Benelux.

​"Par la fragmentation de la touche, la mise en avant de la couleur, les impressionnistes se sont affranchis de l’ampoulé pompiérisme. L’abstraction, cet acte d’isoler par la pensée l’objet que l’on considère, escamote l’apparence du sens commun pour permettre à Matisse de dire : « il est plus difficile de peindre une tâche rose sur un fond vert, qu’un visage d’enfant devant un buisson ». (...)

​Depuis 2002 j’expérimente la toile géotextile. Son usage usuel s’adresse au BTP, à l’horticulture. Enduite d’une base acrylique, sa structure non tissée lui confère un aspect visuel fragile, proche d’un papier d’Orient. Imputrescible, elle n’est pas assujettie à l’hygrométrie. De bons ou de mauvais augures, sa longévité, hormis lacérations ou incendies, est donnée pour quatre cents ans. (...)"

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​LICIA CICALA

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Le dessin et la sculpture ont toujours été les domaines d'expérimentation et d'expression favoris de l’artiste Licia Cicala.

​En parallèle de ses études universitaires d'architecture à Naples, elle suit un atelier de céramique, dans lequel elle apprend les techniques de façonnage et de décoration.

​Au fil du temps, le désir de s'exprimer avec une matière plastique comme l'argile est devenu presque une nécessité physique.
L'argile est un matériau généreux, il se laisse modeler, il prend les signes que la main donne, il devient la forme de l'intention de conception mais aussi la forme de l'objet. En même temps, elle exige respect et la connaissance, et puis, c'est dans le secret du four que tout se fixe dans une forme achevée.

​L'idée que ses œuvres en céramique puissent devenir des éléments du paysage quotidien d'une personne inconnue et lointaine est un autre aspect cher à l’artiste.

​Dans chaque travail, la forme et le traitement de surface sont deux aspects étroitement liés. Les formes sont réalisées à la main avec la technique de l'enroulement ou de la dalle ; les surfaces sont laissées naturelles ou recouvertes d'émaux, d'engobes ou de signes réalisés au crayon céramique ; il ne s'agit jamais d'un choix purement décoratif, mais plutôt d'un complément nécessaire à la forme.

​Les céramiques de Licia Cicala sont souvent des transpositions spatiales d'esquisses récurrentes : des dessins de personnages et de paysages imaginaires, des signes qui proviennent parfois de l'extérieur, d’un monde organique.